À partir du XIXe siècle, la notion de droits de l'homme commence à pénétrer en Iran. Au cours du XXe siècle, les droits de l'homme font l'objet de luttes pour leur application et de restrictions diverses, qui durent encore aujourd'hui. Pendant plusieurs siècles, la charia a réglé la vie juridique en Iran, jusqu'à la révolution constitutionnelle de 1906. Le système juridique traditionnel à partir de là est transformé en profondeur avec le règne de la dynastie Pahlavi (1926-1979) qui se détache de la charia, celle-ci ayant montré ses limites et son incapacité à régir la vie juridique du pays. Mohammed Reza Shah Palavi introduit un droit moderne où les principes des droits de l'homme sont partiellement présents.
La période la plus démocratique que connut l'Iran, sous Mossadegh premier ministre du gouvernement du chah au début des années 1950, est cependant suivie de régressions des droits de l'homme, sous l'impulsion du chah Mohamed Reza Pahlavi lorsque son pouvoir commence à être contesté par diverses forces dont les islamistes, mais également les libéraux et l'opposition de gauche, auxquelles il oppose la répression. Puis sous le gouvernement islamiste qui vit Khomeini imposer au pays le retour à la charia, suite à la révolution islamiste de 1979, les droits de l'homme sont abandonnés dans leur principe et dans la réalité de la vie de la société iranienne.
Toutefois, les libertés sont une tradition ancienne en Iran. Dans l'Antiquité, à l'époque de la dynastie des Achéménides, on constate l'existence d'une grande tolérance en matière religieuse sous forme d'un pluralisme religieux admis, de droits individuels et d'une conception relativement égalitaire de la condition des femmes. Elles sont l'œuvre des réformes de Cyrus II au VIe siècle avant notre ère qui toutefois ne lui survivent que partiellement, et sont caractéristiques de la période préislamique. Ces principes de liberté ne survivent guère à la conquête de la Perse par les Arabes au VIIe siècle et l'importation de l'islam fait disparaître les religions perses antiques, c'est pourquoi les libertés connaissent des sorts très divers au cours de l'histoire du pays.
Au cours du XXe siècle, l’Iran subit à plusieurs reprises des bouleversements sociaux et politiques, s'accompagnant de changements multiples dans l'application des droits humains fondamentaux. Un nationalisme inséparable de la religion caractérise le pays au XIXe siècle suivi d'une première révolution, en 1906, qui a doté l'Iran d'une monarchie de type parlementaire. Soixante-dix ans plus tard, la révolution qui a renversé le Shah, se produit au nom de la religion et restaure les valeurs de l'islam comme soubassement du droit. Alors une période de terreur suit l'instauration de la république islamique. Cependant la généralisation de l'accès à l'éducation et l'arrivée au pouvoir de réformistes en 1997 se traduisent, durant un temps assez bref par la reconquête de certaines libertés, qui disparaissent à nouveau avec l'élection d'Ahmadinejad en 2005 sous le contrôle de l'ayatollah Khamenei...
Autres articles sélectionnés au sein du portail Droits de l'homme Textes universels de protection des droits de l'homme
Ces articles ont été sélectionnés comme faisant honneur de façon exceptionnelle à Wikipédia, l'encyclopédie libre et gratuite. Ces articles satisfont à des critères stricts, mais vous pouvez encore les améliorer !
Cette page liste les articles ajoutés au portail « Droits de l'homme » au cours des derniers mois.
Pour accéder à l'ensemble des articles, nous vous conseillons de consulter le contenu des catégories, soit en vous rendant à la catégorie principale, soit en consultant celle qui correspond au domaine qui vous intéresse.
Ministère de l'Égalité et de l'Équité (Colombie) (d).
Rapporteur spécial des Nations unies sur la promotion et la protection du droit à la liberté d'opinion et d'expression (d).
Nine from Little Rock (d), A Time for Justice (d).
Levan Iosseliani (d), Attaque contre la marche des fiertés de Tbilissi en 2021 (d).
Christine Choy (d).
Mahrang Baloch (d).
Khadija Gbla (d).
Groupe d'experts sur la lutte contre la traite des êtres humains (d).
Traite et exploitation des êtres humains en France (d).
Ihsane El Kadi (d), Thérèse Dispan de Floran (d).
Charte du droit du vivant (d).
Chantal Chambu Mwavita (d), Cecilia Gentili (d).
Ilan Greilsammer (d), Fondation Panzi (d).
Teretia Tokam (d).
Détenus libanais en Syrie (d), Boualem Sansal (d).
Niki Rattle (d), Parti du peuple démocratique syrien (d).
Groupe Helsinki de Moscou (d).
Miriam Miranda (d).
Jacqueline Laffont-Haïk (d), Delphine Boesel (d), Hafrada (d).
Commission nationale des droits de l'homme du Kenya (d).
Siti Alnfor (d).
Mercy Akuot (d).
Amal Habani (d).
Lung Ying-tai (d).
Ksenia Karelina (d).
Farid Danko (d).
Déplacement de population au Liban pendant la guerre Israël-Hezbollah (depuis 2023) (d), Affaire Yangulbaev (d).
Brahim Laâlami (d), Mohamed Tadjadit (d), Mahamat Nour Ahmat Ibedou (d).
Maria Falcone (d).
Monique Ilboudo (d), Convention relative au statut des réfugiés (d).
Convention de 1933 relative au statut international des réfugiés (d), Non-refoulement (d).
Lilly Ledbetter (d), Michela Buscemi (d).
Nardi Suxo (d).
Affaire Jean-Paul Benjamin (d).
Camp de réfugiés de Chamakor (d), Maria Kolesnikova (d), Françoise Dauthier (d), Palestinisme (d), Marianela Paco (d).
Georges Mpaga (d).
Assita Kanko (d).
Philippe Hategekimana (d), Persécution des Témoins de Jéhovah (d).
Liberté de religion en France (d), Human Rights Without Frontiers International (d).
Salavdi Gugaev (d).
Elsa Vidal (d), Camp de concentration de Hwasong (d).
Baldassi et autres c. France (d).
Leona Tate (d).
Pavel Dourov (d).
Joop Hueting (d).
Destruction du patrimoine culturel lors de l'invasion israélienne de la bande de Gaza (d).
Sidikatou Adamon Houedete (d).
Truth Social (d), Aïdos Sadykov (d).
Pedro Arrojo (d).
John Ruggie (d), Jump (entreprise sociale) (d).
Liste de films censurés en France (d).
Amina Titi Atiku-Abubakar (d).
Bombardement de l'école Khadija (d).
Bouchra Abdou (d).
Bilan Media (d).
Agnès Ndirubusa (d), Society for Constitutional Information (d), Lucy Kassa (d), Infox (d).
Martin Assogba (d).
Heidi De Pauw (d).
Fondation PREDA (d), Kate Garbers (d).