Portail | Projet | Discussion | Arborescence | Évaluation | Index | Suivi ou Dernières maj | Pages populaires | Identification de poissons |
L’ichtyologie est la branche de la zoologie qui a pour objet l'étude des poissons. Elle aborde leur classification, leur écologie, leur comportement, leur physiologie, leur anatomie ainsi que les espèces fossiles. Le groupe des poissons est généralement considéré comme paraphylétique et n'existe donc plus dans la biologie moderne. On considère donc comme poisson : les poissons osseux, les poissons cartilagineux et les agnathes.
S'il existe près de 31 500 espèces de poissons vivantes, très différentes tant par leur écologie que par leurs comportements, chacune d'elles présente un même ensemble de caractéristiques permettant de les regrouper. Celles-ci sont notamment des branchies, des nageoires et un corps pisciforme. On les trouve abondamment aussi bien en eau douce qu'en eau salée, ainsi qu'en eau saumâtre.
Le requin-lézard, requin frangé, requin festonné, requin à tunique ou requin à collerettes (Chlamydoselachus anguineus) est une espèce de requin de la famille des chlamydoselachidés avec une distribution grande mais inégale, dans les océans Atlantique et Pacifique. Cette espèce vit sur la zone externe du plateau continental et du talus continental supérieur, généralement près du fond. Il vit jusqu'à 1 570 mètres de profondeur, alors que dans la baie de Suruga, au Japon, il est plus courant à des profondeurs de 50 à 200 mètres. Il présente de nombreux caractères primitifs, ce qui lui vaut le nom de « fossile vivant ». Son corps atteint jusqu'à 2 mètres de long et arbore une couleur brun foncé, ressemblant à une anguille avec les nageoires dorsales, pelviennes et anales placées loin en arrière.
Rarement observé, le requin-lézard capture ses proies en pliant son corps et bondit en avant comme un serpent. Ses mâchoires extrêmement flexibles lui permettent d'avaler de grosses proies, tandis que ses rangées de petites dents pointues les empêchent de s'échapper. Il se nourrit principalement de céphalopodes, tout en consommant des poissons osseux et d'autres petits requins. Cette espèce est vivipare aplacentaire : les embryons sortent de leurs œufs à l'intérieur de l'utérus de la mère, et sont menés à terme en consommant principalement les réserves de leur vitellus. Le requin-lézard a la période de gestation la plus longue chez un vertébré : elle peut durer trois ans et demi. Entre 2 et 15 jeunes naissent par portée, il n'y a pas de saison de reproduction distincte.
Le requin-lézard est parfois capturé comme prise accessoire par les pêcheries commerciales, mais il a peu de valeur économique. L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) le considère comme quasi menacé étant donné son très faible taux de reproduction, même les prises accidentelles peuvent épuiser sa population. Ce requin, ou un parent géant supposé, est peut-être à l'origine de rapports de serpents de mer.
Les 9 204 articles du portail de l'ichtyologie, dans l'ordre alphabétique.
Articles de qualité : (13) Aiguillat noir Guyanancistrus nassauensis Poisson-clown Requin balestrine Requin bécune Requin-citron faucille Requin cuivre Requin gris de récif Requin-lézard Requin soyeux Scaphirhynchus albus Shark finning Squalelet féroce
Bons articles : (20) Alopias palatasi Carcharhinus tilstoni Cardabiodon Cretoxyrhina Galeus melastomus Hoplostèthe orange Môle (poisson) Requin à petites dents Requin à pointes noires Requin babosse Requin-baleine Requin des Galapagos Requin longimane Requin nerveux Requin nez noir Requin pèlerin Requin pointe blanche Requin-renard commun Requin tisserand Squale bouclé
Vous pouvez vous aussi contribuer à l'amélioration ou à la création d'articles concernant l'ichtyologie. Pour cela, visitez le projet correspondant, afin de bénéficier de conseils et d'idées !
Une remarque, une question particulière ? Parlons-en !