Premier Empire
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On ne conduit le peuple qu'en lui montrant un avenir : un chef est un marchand d'espérance.
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— Napoléon Bonaparte |
Ce portail traite de la période qui va du Consulat au Premier Empire, période essentiellement tournée autour d'un personnage important : Napoléon Ier.
Il couvre l'histoire de France et d'une partie de l'Europe depuis le coup d'État du 18 brumaire an VIII (9 novembre 1799) jusqu'à la seconde abdication de Napoléon (24 juin 1815). Son domaine inclut également les articles liés à l'épopée napoléonienne, et donc ceux liés à ses exils et aux Cent-Jours.
Marie-Louise d'Autriche (Maria Ludovica Leopoldina Francisca Theresa Josepha Lucia de Habsbourg-Lorraine), archiduchesse d'Autriche, princesse de Hongrie et de Bohême, née le à Vienne (Autriche) et morte le à Parme (Italie), est impératrice des Français de 1810 à 1814, puis duchesse souveraine de Parme, Plaisance et Guastalla jusqu'en 1847.
Fille aînée de l'empereur François Ier d'Autriche, elle est donnée en mariage en 1810 à l'empereur des Français et roi d'Italie Napoléon Ier pour sceller le traité de Schönbrunn entre la France et l'Autriche, après la défaite de celle-ci lors de la bataille de Wagram en 1809.
Rejoignant à contrecœur la cour impériale des Tuileries, Marie-Louise commence rapidement à apprécier sa nouvelle position bien que les Français ne l'aiment pas et qu'elle ne se sente pas chez elle dans ce pays qui, vingt ans auparavant, a décapité une autre archiduchesse autrichienne, sa grand-tante Marie-Antoinette.
Quand Napoléon est vaincu par la Sixième Coalition, Marie-Louise décide de ne pas le suivre dans son exil à l'île d'Elbe, mais rentre avec son fils à la cour de Vienne. À l'issue des Cent-Jours et de la défaite décisive de Napoléon à Waterloo, l'impératrice, pour mieux défendre les intérêts de son fils, décide de rester fidèle à sa famille d'origine, les Habsbourg-Lorraine. Le congrès de Vienne lui accorde, en 1815, les duchés de Parme, Plaisance et Guastalla. Elle n'a alors que 24 ans.
Durement critiquée par les Français pour avoir abandonné Napoléon au moment de la débâcle, Marie-Louise, qui gouverne pendant une période troublée, réussit en revanche, par une politique éclairée et sociale étroitement surveillée par l'Autriche, à être très aimée des Parmesans qui l'appellent « la bonne duchesse ».
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Nicolas-André Monsiau, 1808. |
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