Portail:Syndicalisme

Portail du syndicalisme de Wikipédia

Le syndicalisme est le mouvement qui vise à unifier les travailleurs dans des organisations, les syndicats, pour défendre leurs intérêts communs.

On peut aussi considérer que le syndicalisme est un mouvement qui vise à faire respecter les droits et la justice des hommes entre les différentes classes sociales.

Le syndicalisme désigne également l'action militante qui cherche à poursuivre les buts d'un syndicat.

Dans son sens le plus courant et le plus accepté, le terme syndicalisme s'applique aux syndicats professionnels et dans une moindre mesure aux syndicats étudiants et lycéens.

C'est la loi du 21 mars 1884 portée par Waldeck-Rousseau (libéral) qui a autorisé la création de syndicats en France. Plus généralement, les années 1880 ont marqué la naissance du phénomène syndical en Europe occidentale.

3 833 articles sont actuellement liés au portail
Le syndicalisme international

L'Association internationale des travailleurs (1864-1876) est la première tentative de rassembler l'ensemble des composantes du Mouvement ouvrier au niveau international. Après la disparition de l'AIT, l'Internationale ouvrière (1889-1923) rassemble à ses débuts syndicats et partis politiques ouvriers. Cependant en 1896, après l'expulsion des anarchistes, la plupart des syndicats quittent l'Internationale ouvrière. En 1901 les syndicats allemands, belges, anglais et scandinaves créent un Secrétariat syndical international qui devient en 1913 la Fédération syndicale internationale.

L'unité du mouvement syndical international dure peu, puisqu'après la Première Guerre mondiale, les syndicats chrétiens créent en 1919 la Confédération internationale des syndicats chrétiens, et les communistes, les syndicalistes révolutionnaires et les anarcho-syndicalistes créent en 1921 l'Internationale syndicale rouge (ou Profintern). Face à la Bolchevisation de l'ISR, les anarcho-syndicalistes, en conflit avec les communistes, constituent en 1923 une nouvelle Association internationale des travailleurs. En 1937, l'ISR se dissout, et ses organisations entrent dans celles de la FSI, préparant la voie vers l'unité du mouvement syndical international, mouvement que la Seconde Guerre mondiale interrompt.

L'unité se réalise après la Seconde Guerre mondiale, avec la création de la Fédération syndicale mondiale en 1945. Mais cette unité n'est pas complète, car les syndicats de la Confédération internationale des syndicats chrétiens n'y participent pas, et la montée des tensions de la Guerre froide va rapidement diviser la FSM.

L'acceptation, ou non, du Plan Marshall est le détonateur de la division syndicale internationale, qui poussent les syndicats sociaux démocrates et autonomes à se regrouper au sein de la Confédération internationale des syndicats libres en 1949. La rupture touche aussi les organisations nationales (rupture entre la CGT et la CGT-FO en France, rupture entre la CGIL, la CISL et l'UIL en Italie) et les organisations régionales (rupture entre la CTAL et la CIT en Amérique latine).

La disparition progressive des tensions de la Guerre froide, la chute de l'Union soviétique, et la réussite de l'unité syndicale européenne avec la Confédération européenne des syndicats poussent les deux confédérations internationales non-communistes (CISL et CISC, devenue en 1968 la CMT) à se rapprocher. Elles fusionnent en 2006 au sein de la Confédération syndicale internationale, qui rassemble aussi des organisations qui se sont désaffiliées d'une Fédération syndicale mondiale de plus en plus marginalisée.


Le syndicalisme par pays :

Diversité syndicale en France

Principales organisations syndicales

[modifier le code]

Autres structures syndicales

[modifier le code]

Le syndicalisme dans la justice

[modifier le code]

Syndicalisme agricole

[modifier le code]

Organisations patronales

[modifier le code]

Pour les branches d'activités

[modifier le code]

Employés/salariés du privé : représentativité

[modifier le code]
Du point de vue des élections prud'hommales
[modifier le code]
Résultat des prud'hommes en 2008
Le taux d'abstention est de 68 % chez les employeurs et 74 % chez les salariés
Du point de vue des élections professionnelles
[modifier le code]

La représentativité des organisations syndicales découlant de la loi du 20 août 2008 a été mesurée dans les entreprises privées.

Pour les entreprises de plus de 10 salariés, elle est mesurée par les élections du comité d'entreprise ou des délégués du personnels, pour ceux de moins de 10 salariés (TPE), elle est mesuré par les élection des TPE par vote sur liste. Graphique agrégé de 2020 ci-dessous, comprenant les élection aux CE, élections des TPE et élections aux chambres départementales d’agriculture[1].


Articles de qualité
Photo noir et blanc des mineurs grévistes lors de la grève générale de 1926.
Mineurs grévistes lors de la grève générale de 1926.

La grève générale de 1926 au Royaume-Uni fut un mouvement social de grande ampleur qui opposa le monde ouvrier britannique au patronat et au gouvernement conservateur de Stanley Baldwin. Le conflit, déclenché le 3 mai par le Trades Union Congress (TUC) suite à des négociations infructueuses, portait sur le salaire des mineurs, que les propriétaires des houillères souhaitaient diminuer.

La large mobilisation des travailleurs britanniques comme celle des opposants à la grève — issus des milieux privilégiés de la société britannique — surprit des élites syndicales rapidement effrayées par l'ampleur du mouvement comme par les forts antagonismes de classe qu'il révéla. Confrontés en outre à une propagande gouvernementale agressive orchestrée par Winston Churchill, les dirigeants syndicaux du TUC, travaillés par une profonde tendance réformiste, cherchèrent très vite à sortir d'un conflit qui leur échappait. Le 12 mai, après neuf jours de grève, ils appelèrent à la fin du mouvement dans ce qui s'apparenta à « une capitulation pure et simple ». Cet échec ne fut pas sans conséquences sur les évolutions ultérieures du syndicalisme britannique.

Autres articles sélectionnés au sein du portail du syndicalisme

Le saviez-vous ?

La grève tire son nom de la place de Grève à Paris. Cette place, située en bord de Seine devant l'Hôtel de Ville, était un des principaux points d'accostage des bateaux. Les hommes sans emploi y trouvaient une embauche facile pour les chargements et déchargements.

hasard

Consultez un article pris au hasard dans la base de donnée des articles liés au syndicalisme:

Gaston Tessier

Effectuer un nouveau tirage

Articles Récents


Cette page liste les articles ajoutés au portail « Syndicalisme » au cours des derniers mois. Pour accéder à l'ensemble des articles, nous vous conseillons de consulter le contenu des catégories, soit en vous rendant à la catégorie principale, soit en consultant celle qui correspond au domaine qui vous intéresse.

19 janvier 2025

[modifier le code]

Émile Poëncin (d).

11 janvier 2025

[modifier le code]

Charles Lepani (d).

10 janvier 2025

[modifier le code]

Stéphanie Bouvard (d).

5 janvier 2025

[modifier le code]

Fraternal Order of Police (d), Jules Fourrier (d).

31 décembre 2024

[modifier le code]

Alice Fauré (d), Fédération des organisations syndicalistes révolutionnaires du Brésil (d), Union syndicaliste libertaire (d).

24 décembre 2024

[modifier le code]

Rabah Oussidhoum (d).

23 décembre 2024

[modifier le code]

Fritz Husemann (d), Assemblée générale interprofessionnelle représentative (d).

20 décembre 2024

[modifier le code]

Massacre de Thiès (d).

16 décembre 2024

[modifier le code]

Joseph Léon de Garidel-Thoron (d).

12 décembre 2024

[modifier le code]

Mohand Amokrane Belaïdi (d).

9 décembre 2024

[modifier le code]

Grève de Postes Canada 2024 (d).

8 décembre 2024

[modifier le code]

Loi française du 29 mars 2014 visant à reconquérir l'économie réelle (d).

6 décembre 2024

[modifier le code]

Casimir Beugnet (d).

3 décembre 2024

[modifier le code]

Karnataka Rajya Raitha Sangha (d).

29 novembre 2024

[modifier le code]

Lorenz Breunig (d).

22 novembre 2024

[modifier le code]

Hans Adlhoch (d).

21 novembre 2024

[modifier le code]

Bharatiya Kisan Union (d).

18 novembre 2024

[modifier le code]

Association des professionnels soudanais (d).

16 novembre 2024

[modifier le code]

Yves Le Maner (d).

11 novembre 2024

[modifier le code]

Ruth Alice Allen (d).

10 novembre 2024

[modifier le code]

Pierre Outteryck (d).

8 novembre 2024

[modifier le code]

Le Balai libéré (d).

5 novembre 2024

[modifier le code]

Frédéric Lauze (d).

29 octobre 2024

[modifier le code]

Les Éditions syndicalistes (d).

25 octobre 2024

[modifier le code]

André Sainjon (d).

24 octobre 2024

[modifier le code]

André Delmas (syndicaliste) (d).

23 octobre 2024

[modifier le code]

Plácida Espinoza (d).

22 octobre 2024

[modifier le code]

Lidia Patty (d).

21 octobre 2024

[modifier le code]

Frédéric Guillaume Liebrich (d).

19 octobre 2024

[modifier le code]

Pierre Bourgeois (industrie musicale) (d).

18 octobre 2024

[modifier le code]

Jean-Auguste Senèze (d).

12 octobre 2024

[modifier le code]

Sharon Graham (d).

10 octobre 2024

[modifier le code]

Confédération générale des syndicats (d).

8 octobre 2024

[modifier le code]

Henry Hauck (d).

6 octobre 2024

[modifier le code]

Simone Saint-Dénis (d).

3 octobre 2024

[modifier le code]

Mick McGahey (d).

  1. « Mesure de l'audience et de la représentativité syndicale », sur travail-emploi.gouv.fr (consulté le )

From Wikipedia, the free encyclopedia · View on Wikipedia

Developed by Nelliwinne