Date | au |
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Lieu |
Aéroport d'Alger - Houari-Boumédiène, puis aéroport Marseille-Provence |
Issue | Libération de 229 otages, exécution de 3 otages. |
France | Groupe islamique armé |
Denis Favier | Abdul Abdallah Yahia |
30 hommes du GIGN 18 hommes de l'EPIGN |
4 hommes |
9 blessés (dont un grièvement) |
4 morts |
Coordonnées | 43° 26′ nord, 5° 13′ est | |
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La prise d'otages du vol Air France 8969 (AF8969, AFR8969), vol d'Air France reliant Alger (Algérie) à Paris (France), par quatre membres du Groupe islamique armé (GIA), se déroule du 24 au .
La prise d'otage commence à Alger, où l'appareil, un Airbus A300 de 220 passagers, stationne deux jours ; l'avion décolle ensuite vers Paris mais doit faire une escale pour un ravitaillement en carburant à l'aéroport de Marseille (sur la commune de Marignane), au cours de laquelle l'assaut du Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) met fin au détournement.
Seize personnes sont blessées lors de l'assaut, qui se solde par la mort des quatre terroristes islamistes algériens. Trois passagers avaient auparavant été abattus pour faire pression dans les négociations avec les gouvernements algérien puis français. L'objectif présumé des terroristes était très certainement de faire s'écraser l'avion sur la tour Eiffel ou la tour Montparnasse[1] (6 mois plus tard, le GIA organisera les attentats du RER B à la station Saint-Michel).
Cet événement entraîne l'arrêt des vols d'Air France vers l'Algérie jusqu'en 2003.