Prise d'otages du vol Air France 8969

Prise d'otages du vol Air France 8969
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F-GBEC, l'Airbus A300 assurant le vol 8969, ici à l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle en mars 1982.
Informations générales
Date au
Lieu Aéroport d'Alger - Houari-Boumédiène, puis
aéroport Marseille-Provence
Issue Libération de 229 otages, exécution de 3 otages.
Belligérants
Drapeau de la France France Groupe islamique armé
Commandants
Denis Favier Abdul Abdallah Yahia
Forces en présence
30 hommes du GIGN
18 hommes de l'EPIGN
4 hommes
Pertes
9 blessés
(dont un grièvement)
4 morts
229 otages délivrés
16 blessés civils (13 passagers et 3 membres de l'équipage)
3 otages exécutés

Guerre civile algérienne

Coordonnées 43° 26′ nord, 5° 13′ est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Prise d'otages du vol Air France 8969
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
(Voir situation sur carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur)
Prise d'otages du vol Air France 8969

La prise d'otages du vol Air France 8969 (AF8969, AFR8969), vol d'Air France reliant Alger (Algérie) à Paris (France), par quatre membres du Groupe islamique armé (GIA), se déroule du 24 au .

La prise d'otage commence à Alger, où l'appareil, un Airbus A300 de 220 passagers, stationne deux jours ; l'avion décolle ensuite vers Paris mais doit faire une escale pour un ravitaillement en carburant à l'aéroport de Marseille (sur la commune de Marignane), au cours de laquelle l'assaut du Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) met fin au détournement.

Seize personnes sont blessées lors de l'assaut, qui se solde par la mort des quatre terroristes islamistes algériens. Trois passagers avaient auparavant été abattus pour faire pression dans les négociations avec les gouvernements algérien puis français. L'objectif présumé des terroristes était très certainement de faire s'écraser l'avion sur la tour Eiffel ou la tour Montparnasse[1] (6 mois plus tard, le GIA organisera les attentats du RER B à la station Saint-Michel).

Cet événement entraîne l'arrêt des vols d'Air France vers l'Algérie jusqu'en 2003.

  1. Christopher Caldwell, Une révolution sous nos yeux, Éditions Toucan, , p. 221

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