La protection de l'environnement consiste à étudier, alerter, sensibiliser à la protection de la nature et/ou à agir pour limiter ou éliminer l'impact négatif des activités humaines sur son environnement.
La conservation de la nature, implique aussi de scientifiquement comprendre le fonctionnement systémique, local, régional et planétaire de l'environnement ; d'identifier les actions humaines qui portent préjudice aux écosystèmes, aux ressources naturelles, et aux générations actuelles ou futures ; et de mettre en place des actions correctives (éviter-réduire-compenser). Cette action a donc à la fois une dimension scientifique, car elle nécessite des connaissances en termes d'état des lieux, de tendances, de connaissance des séquelles industrielles, agricole et de guerre, d'efficacité des mesures de renaturation, gestion et protection ; une dimension juridique (droit de l'environnement) et des dynamiques citoyennes, associatives et politiques transgénérationnelles car les décisions d'action ou d'inaction concernent la qualité de vie, un patrimoine naturel commun, la fiscalité environnementale et ont des coûts financiers et d'acceptabilité pour les générations actuelles, mais aussi pour les générations futures, avec des décisions pour partie nécessairement collectives et parfois planétaires.
La connaissance scientifique du fonctionnement global de la planète, du climat et de la biodiversité, est récente (c'est vers la fin du XIXe siècle que les prémissent de l'écologie apparaissent, et il a fallu près d'un siècle pour mesurer combien les activités humaines impactent l'environnement, au risque d'être définitif. En 1972, la création simultanée du Programme des Nations unies pour l'environnement et d'instances gouvernementales correspondantes dans les pays développés marque le point de départ de la volonté d'agir sur un plan collectif. C'est aussi la décennie où apparaissent les ministères de l'environnement et de premières grandes lois de protection de la nature (1976 en France).
Dans les zones riches en biodiversité et/ou en ressources naturelles mais pauvres en terme de législation environnementale, des menaces, agressions et assassinats de défenseurs de l'environnement sont réguliièremnet dénoncées, dont au sein de communautés autochtones et locales d'Amazonie, d'Afrique centrale et d'Asie du Sud-Est, qui sont souvent particulièrement vulnérables, parfois isolées, et les premières victimes des projets destructeurs d'environnement. À titre d'exemple, en 2020, 227 défenseurs de l'environnement ont été assassinés[1].