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(142 ans)
Blason de l'Alsace au XVIIIe siècle[1] |
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Statut | |
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Capitale |
Brisach (avant 1657) Ensisheim (1657-1682) Strasbourg (après 1682) |
Langue(s) | Français, alémanique/alsacien et allemand |
Religion | Catholicisme, protestantisme et judaïsme |
Population | |
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• | 257 000 hab.[2] |
• | 347 976 hab.[4] |
• | 626 400 hab.[3] |
• | 670 000 hab.[2] |
Densité () | ~ 70 hab./km2 (est.)[note 1] |
Superficie () | ~ 8 872 km2 (est.)[note 1] |
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Attribution des terres des Habsbourg en Haute-Alsace au royaume de France (traités de Westphalie) |
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Nomination d'un gouverneur pour administrer la province | |
Création du Conseil souverain d'Alsace | |
Annexion des villes impériales de la Décapole par la France (traités de Nimègue) | |
Annexion française des seigneuries de Basse-Alsace (politique des Réunions) |
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Capitulation de Strasbourg | |
Reconnaissance temporaire des annexions françaises (Trêve de Ratisbonne) |
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Reconnaissance internationale des annexions françaises (traité de Ryswick) | |
Création de l'Assemblée provinciale de la généralité de Strasbourg | |
Création des départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin |
(1er) - | Louis XIV |
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(Der) - | Louis XVI |
(1er) - | Henri de Lorraine-Harcourt |
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(Der) - | Jean-Baptiste-Donatien de Vimeur de Rochambeau |
(1er) - | Charles Colbert de Croissy |
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(Der) - | Antoine Chaumont de La Galaizière |
(1er) - | Henri de Lorraine-Harcourt |
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(Der) - | François-Nicolas de Spon |
Entités précédentes :
Entités suivantes :
La province d'Alsace ou simplement, en l'absence d'équivoque, l'Alsace, est une ancienne province française, intégrée progressivement au royaume de France à partir de , et existant jusqu’à la Révolution française de .
La Haute-Alsace est rattachée au territoire français en vertu des traités de Westphalie de . Les acquisitions territoriales de Louis XIV dans la plaine d’Alsace se poursuivent jusqu’à la fin du XVIIe siècle. Les dix villes impériales de la Décapole sont annexées en , puis l'ensemble des seigneuries de Basse-Alsace en à travers la politique des Réunions. La conquête s'achève par la capitulation de Strasbourg en et la reconnaissance du Rhin comme frontière de la France lors du traité de Ryswick de .
La province d’Alsace se constitue ainsi au sein de la monarchie française qui la dote d'institutions. Elle est à la fois un gouvernement et une intendance. Elle dépend d’abord du secrétaire d'État des Affaires étrangères, avant de passer sous l'autorité de celui de la Guerre en . La province ne doit pas être confondue avec la généralité de Strasbourg, créée en et couvrant le même territoire.
En matière de fiscalité, l'Alsace est un pays de salines. En matière douanière, elle est une province à l'instar de l'étranger effectif : elle peut commercer librement avec l'étranger mais paye des droits pour les échanges avec les autres provinces françaises. En matière judiciaire, l'Alsace ne ressort pas d'un parlement mais du Conseil souverain d'Alsace, qui est la cour souveraine de la province. Dépourvue d'états provinciaux, l'Alsace est un pays d'imposition. Une assemblée provinciale est créée en dans la cadre des réformes de la fin de l'Ancien Régime.
La province disparaît par le décret de la division de la France en départements : elle est ainsi remplacée par le Bas-Rhin et le Haut-Rhin en .
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