Psychologie du sport

Le départ d'une course brève est un moment de haute intensité psychique, de concentration extrême, ici en 2012 pour un 100 mètres aux Jeux olympiques.
Chaque instant de la course mobilise une quantité importante d'énergie psychique, même si l'entrainement a permis d'automatiser le mouvement (ici : Simon Vroemen, lors du 3 000 mètres steeple aux championnats du monde d'athlétisme aux Pays-Bas)
Avani Bharat Kumar Panchal, montre, avec un sourire fier, ses médailles (nationales et internationales) notamment gagnées (médaille de bronze) aux Jeux asiatiques de 2010 à Guangzhou (Chine) en Patinage artistique sur roulettes. Les médailles sont pour une marque de reconnaissance, une récompense et une source d'estime de soi pour les sportifs. Mais les encouragements et remerciements de l'entraineur et des proches sont aussi une puissante source de motivation.
L'accident dans une compétition (ici subi par le néozélandais Andrew Nicholson lors d'un saut d'obstacle de la toute dernière seconde dans le parcours, aux jeux de Pékin en 2008), peut être suivi de séquelles physiques, mais aussi psychologiques pouvant nécessiter l'aide d'un psychologue.

La psychologie du sport, en lien avec la médecine sportive, a pour objet l'étude des aptitudes mentales et psychologiques qui déterminent la performance sportive ou physique. Elle traite aussi des effets psychologiques, positifs et négatifs du sport dans ses différents contextes (compétition ou coopération, sport collectif ou plus ou moins individuels [comme le jogging récréationnel), en incluant les rôles des proches comme les coachs, parents, proches, coéquipiers éventuels, éducateurs, supporter et présence d'un public éventuellement hostile, perturbateur, source de risques (risque de chute durant une course cycliste par exemple) ou bruyant, etc.].

Dans le monde, de nombreuses entités, publiques, associatives ou privées s'occupent de psychologie du sport. Et la santé mentale des athlètes fait l'objet de nombreuses études.

Selon un document de consensus publié en 2018 sous l'égide de la Société internationale de psychologie du sport : « avec la reconnaissance croissante de ce que le sport d'élite peut, mais parfois ne peut pas, offrir à l'athlète, il existe un besoin important d'améliorer la compréhension de ce qu'est la santé mentale dans les contextes sportifs, de comment les chercheurs peuvent l'étudier et comment les organisations sportives peuvent fournir des environnements qui la soutiennent ».

Il existe une subtile différence entre la psychologie du sport et la psychologie sportive[1].

La psychologie sportive se concentre plus spécifiquement sur la performance et le comportement des athlètes dans des environnements compétitifs. Elle vise à comprendre et à améliorer la manière dont les athlètes atteignent une performance optimale et gèrent les pressions de la compétition. Les interventions dans ce domaine se concentrent sur la partie émotionnelle du sportif. Elles sont souvent conçues pour aider les athlètes à surmonter les obstacles psychologiques, améliorer leur motivation, leur concentration et leur confiance en eux, et à gérer l'anxiété et le stress.

Les deux domaines partagent donc de nombreux points communs et peuvent se chevaucher notamment dans les sujets de recherche et les méthodes d'application. Cependant, la psychologie du sport est plus englobante et peut s'appliquer à une plus vaste population incluant des non-athlètes, tandis que la psychologie sportive est typiquement orientée vers l'amélioration de la performance des athlètes dans les contextes compétitifs.

  1. (en) Tenenbaum, G. et Eklund, R. C., Handbook of sport psychology., John Wiley & Sons., (lire en ligne)

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