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La notion de race humaine, par analogie avec les races d'animaux d'élevage, est employée pour établir des classifications internes à l'espèce humaine selon des critères morphologiques ou culturels[1],[2],[3]. Des études scientifiques, fondées depuis le milieu du XXe siècle sur la génétique, ont montré que le concept de « race » n'est pas pertinent pour caractériser les différents sous-groupes géographiques de l'espèce humaine car la diversité génétique est beaucoup plus importante entre les individus d'une même population qu'entre groupes différents[4],[5],[6]. Le consensus scientifique actuel rejette, en tout état de cause, l’existence d'arguments biologiques qui pourraient légitimer la notion de « race »[7],[8],[9], reléguée à une représentation arbitraire selon des critères morphologiques, ethnico-sociaux, culturels, politiques ou liés à la couleur de peau[10]. La notion de race est pour la science une construction sociale et idéologique, une identité qui est assignée en se basant sur des règles créées par la société[11],[12],[13].
La notion de « race » a été utilisée à partir du XVIIIe siècle pour distinguer des groupes humains possédant des critères qui seraient biologiques, dans un contexte de suprémacisme blanc, et renforcé par l'émergence du racisme scientifique dont notamment les grandes taxonomies de Linné. Ainsi, la seule couleur de peau des populations africaines a servi d'argument pour l'esclavage de ceux-ci par les occidentaux entre le XVIe et le XIXe siècle ; de même, au XXe siècle, cette notion de « race » a été utilisée pour justifier le racisme et notamment la perpétration de la Shoah par les nazis, l'apartheid en Afrique du Sud et la ségrégation aux États-Unis. Elle n'est plus employée aujourd'hui dans la description du monde vivant pour désigner les espèces et sous-espèces du monde animal en général (à l'exception des animaux domestiques, sélectionnés sur des critères morphologiques). Mais elle perdure dans l'imaginaire et les discours.
↑Dictionnaire de l'Académie française : « Chacun des grands groupes entre lesquels on répartit superficiellement l'espèce humaine d'après les caractères physiques distinctifs qui se sont maintenus ou sont apparus chez les uns et les autres, du fait de leur isolement géographique pendant des périodes prolongées. »
↑Georges Peters, Racismes et races : histoire, science, pseudo-science et politique, Éditions d'en bas, , 135 p. (lire en ligne), « L'espèce humaine est habituellement sous-divisée en races d'après des critères purement physiques, qui sont surtout en rapport avec des dimensions du squelette. »
↑Alberto Piazza, « Un concept sans fondement biologique », Aux origines de la diversité humaine - la science et la notion de race, 30/09/1997, La Recherche no 302, p. 64.
↑Templeton, A. (2016). EVOLUTION AND NOTIONS OF HUMAN RACE. In Losos J. & Lenski R. (Eds.), How Evolution Shapes Our Lives: Essays on Biology and Society (p. 346-361). Princeton; Oxford: Princeton University Press. DOI10.2307/j.ctv7h0s6j.26.
↑(en) American Association of Physical Anthropologists, « AAPA Statement on Race and Racism », sur American Association of Physical Anthropologists, (consulté le ).
« In humans, race is a socially constructed designation, a misleading and harmful surrogate for population genetic differences, and has a long history of being incorrectly identified as the major genetic reason for phenotypic differences between groups. »