Rainer Barzel | |
Rainer Barzel en 1976. | |
Fonctions | |
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Président du Bundestag | |
– (1 an, 7 mois et 6 jours) |
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Législature | 10e |
Prédécesseur | Richard Stücklen |
Successeur | Philipp Jenninger |
Ministre fédéral des Relations intra-allemandes | |
– (5 mois et 25 jours) |
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Chancelier | Helmut Kohl |
Prédécesseur | Egon Franke |
Successeur | Heinrich Windelen |
Président fédéral de l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne | |
– (1 an, 7 mois et 5 jours) |
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Prédécesseur | Kurt Georg Kiesinger |
Successeur | Helmut Kohl |
Président du groupe CDU/CSU au Bundestag | |
– (8 ans, 5 mois et 8 jours) |
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Législature | 4e, 5e, 6e et 7e |
Prédécesseur | Heinrich von Brentano |
Successeur | Karl Carstens |
Ministre fédéral des Questions pan-allemandes | |
– (9 mois et 28 jours) |
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Chancelier | Konrad Adenauer |
Prédécesseur | Ernst Lemmer (de) |
Successeur | Erich Mende |
Biographie | |
Nom de naissance | Rainer Candidus Barzel |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Braunsberg, Allemagne |
Date de décès | (à 82 ans) |
Lieu de décès | Munich, Allemagne |
Parti politique | CDU |
Diplômé de | Université de Cologne |
Profession | Avocat |
Religion | Catholicisme |
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Présidents du Bundestag Ministres fédéraux des Relations avec la RDA |
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Rainer Candidus Barzel, né le à Braunsberg (aujourd’hui Braniewo, en Pologne) et mort le à Munich, est un homme d'État ouest-allemand de l’Union chrétienne-démocrate (CDU). Président du groupe CDU/CSU au Bundestag de 1964 à 1973 et président fédéral de la CDU de 1971 à 1973, il échoue à trois reprises à devenir chancelier fédéral, notamment lors de la première tentative de censure constructive de l’histoire de la République fédérale en , rejetée à la suite de la défection de deux parlementaires dont un au moins avait été acheté par la Stasi. Cet échec met fin à sa rapide ascension au sein de l’Union et permet son éviction par son rival Helmut Kohl, qui réussit dix ans plus tard à ramener la CDU/CSU au pouvoir par la même procédure.
Réputé pour son conservatisme et son antisocialisme au début de sa carrière, Barzel mène l’opposition de droite à la coalition sociale-libérale de Willy Brandt sur une ligne qu’il veut modérée, efficace et constructive, et négocie la ratification des « traités orientaux » qui forment le pivot de l’Ostpolitik. C’est un ami personnel d’Helmut Schmidt depuis l’époque de la première grande coalition, au succès de laquelle leur coopération en tant que présidents de groupe a contribué.
Il est successivement ministre chargé des relations avec l’Allemagne de l’Est dans les cabinets Adenauer V (1962-1963) et Kohl I (1982-1983), puis président du Bundestag de 1983 à 1984.