Hiragana | らんがく |
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Kyūjitai | 蘭學 |
Shinjitai | 蘭学 |
Les Rangaku (蘭学 ), signifiant littéralement « études néerlandaises » et par extension « études occidentales ») sont une discipline d'analyses développées par le Japon lors de ses contacts avec les Néerlandais de l'île de Dejima, par le biais desquelles il a pu découvrir les technologies et la médecine du monde occidental à une époque où le pays était replié sur lui-même, fermé aux étrangers, de 1641 à 1853, en raison de la politique isolationniste du shogunat Tokugawa (voir sakoku).
Grâce au Rangaku, le Japon découvrit de nombreux aspects de la Révolution scientifique et technologique (notamment les théories mécanistes) qui se déroulait en Europe à la même époque, l'aidant ainsi à rassembler des bases théoriques et technologiques, qui peuvent expliquer en partie la modernisation radicale et rapide qui suivit l'ouverture de ce pays au commerce extérieur à partir de 1854[1].