En médecine fondée sur les faits, les rapports de vraisemblance sont des outils numériques permettant d'évaluer l'efficacité d'un test médical pour discriminer les individus sains des individus malades. Ils s'appuient sur les deux caractéristiques informationnelles intrinsèques d'un test qui sont sa sensibilité et sa spécificité.
Pour un test de spécificité Sp et sensitivité Se, les outils fréquemment utilisés sont[1]:
Le rapport de vraisemblance positif :
Le rapport de vraisemblance négatif :
L'usage de rapports de vraisemblance en analyse séquentielle (donc hors du champ médical) date de 1945[2]. Les communications au sujet des rapports de vraisemblance positif et négatif en médecine datent de la fin des années 1970[3],[4],[5].
↑Adrian O. Goeldlin et Martin Perrig, « Examen clinique basé sur l'évidence », Primary and hospital care - Médecine interne général, vol. 16, no 6, , p. 109-112 (lire en ligne)
↑(en) Tze Leung Lai, « Martingales in Sequential Analysis and Time Series, 1945–1985 », Electronique Journal for History of probability and Statistics, vol. 5, no 1, (lire en ligne), p. 2-3
↑JR Thornbury, DG Fryback et W Edwards, « Likelihood ratios as a measure of the diagnostic usefulness of excretory urogram information. », Radiology, vol. 114, no 3, , p. 561–5 (PMID1118556, DOI10.1148/114.3.561)
↑HJ van der Helm et EA Hische, « Application of Bayes's theorem to results of quantitative clinical chemical determinations. », Clin Chem, vol. 25, no 6, , p. 985–8 (PMID445835, lire en ligne)