Le Turc redirige ici. Pour le personnage de film, voir Le Boulet#Synopsis.
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Raymond Paul Pierre Westerling (né le dans le district de Pera à Constantinople, dans l'Empire ottoman – mort le à Purmerend, aux Pays-Bas), dit « le Turc »[réf. nécessaire], est un citoyen néerlandais d'une famille de la même nationalité installée dans l'Empire ottoman depuis trois générations. Après avoir participé à la Seconde Guerre mondiale, il est parachuté aux Indes néerlandaises pour combattre les nationalistes. Lorsque les Pays-Bas reconnaissent l’indépendance du pays en 1949, il refuse un État dominé par les seuls Javanais et entre en dissidence. Il combat alors les nouvelles autorités et tente de prendre le pouvoir[1]. Après quelques succès initiaux, il échoue et doit se réfugier à Singapour puis en Belgique. Revenu aux Pays-Bas, il mène ensuite une vie discrète et retirée.
L’histoire de Raymond Westerling est celle d’un aventurier ayant eu une vie hors normes. Mais cette vie est difficile à interpréter tant les sources divergent selon leur orientation politique. Pour certains[Qui ?], Westerling est une brute sanguinaire ayant eu recours à des méthodes dignes de la Gestapo et qui, de plus, n’a pas participé aux combats de la Seconde Guerre mondiale, n'ayant fait que de l’entraînement commando[pas clair]. Pour d’autres, il fut au contraire un condottiere des temps modernes, un défenseur des minorités et « un exemple d’efficacité et de méthode à suivre pour la guérilla anti-terroriste », qui « est et restera un exemple pour des générations de commandos[2] ».
En 2013, l'ambassadeur des Pays-Bas en Indonésie, Tjeerd de Zwaan, a officiellement présenté les excuses de son gouvernement pour les massacres commis durant la période de 1945 à 1949 lors d'une cérémonie. De Zwaan a notamment mentionné les atrocités commises par Westerling ainsi que le massacre de Rawagede[3].
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