Nom de naissance | Robert Dennis Crumb |
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Alias |
R. Crumb |
Naissance |
Philadelphie, Pennsylvanie, États-Unis |
Nationalité | Americain |
Profession | |
Autres activités | |
Distinctions | |
Conjoint |
Aline Kominsky-Crumb (de 1978 à 2022) |
Famille |
Jesse Crumb (fils)[1]Sophie Crumb (fille) |
Compléments
https://www.rcrumb.com (site officiel)
Robert Crumb est un auteur de bande dessinée, musicien et compositeur américain, né le à Philadelphie.
C'est l'une des figures de proue du comix underground d'inspiration libertaire, bande dessinée alternative plutôt destinée aux jeunes adultes qu'aux enfants, depuis la fin des années 1960 et ses premières publications dans Zap Comix.
Son œuvre dépeint une certaine nostalgie de la culture américaine du début du XXe siècle qu'il n'a pu vivre. Crumb est un collectionneur de disques 78 tours, notamment féru de blues des années 1930. Ses dessins, dans lesquels il se met régulièrement en scène, représentent une satire de la culture américaine contemporaine. Icône de la génération hippie, réputé pour son travail subversif traitant de la sexualité et du racisme, il l'est aussi pour la précision de son dessin[2]. Son travail plus récent s'est éloigné de la perversité et la méchanceté qu'il attribue aux hommes pour se tourner vers l'adaptation minutieuse de la Genèse en bande dessinée. Fabrice Hergott fait le rapprochement entre ce travail et celui de Gustave Doré ; il compare également sa « capacité à fixer les visages et expressions [avec celle de] Toulouse-Lautrec »[2].
Dès 1972, à une époque où la bande dessinée était encore assez peu considérée, Crumb était décrit par l’Opus international en ces termes : « le premier dessinateur de l'underground américain est un Balzac proustien de la bande dessinée ». D'un naturel discret, il vit dans le sud de la France depuis plus de vingt ans[3]. Avec sa compagne Aline (décédée en 2022[4]), peintre et également dessinatrice, ils ont réalisé, à partir de 1974, des histoires à quatre mains, en associant Sophie, sa fille, à ces histoires[5].
Plusieurs expositions lui ont été consacrées, notamment à Angoulême en 2000, Cologne en 2004 et à Paris au musée d'Art moderne de la ville en 2012.
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