Armoiries de Charles VII |
|
Capitale | Bourges, Poitiers et Tours[1],[2] |
---|---|
Langue(s) | français, latin |
Religion | Christianisme (catholicisme) |
1418 | Prise de Paris par les Bourguignons ; le dauphin se replie à Bourges, Poitiers et Tours |
---|---|
1418-1422 | Régence de Charles, dauphin de Viennois |
1420 | Traité de Troyes |
1422 | Mort de Charles VI, Henri VI revendique le trône |
1428-1429 | Siège d'Orléans |
1429 | Couronnement de Charles VII à Reims |
1436 | Prise de Paris |
1422 - 1461 | Charles VII |
---|
Le « royaume de Bourges », formulation dérivée du surnom péjoratif « roi de Bourges » attribué à Charles VII, est le terme pseudo-historique désignant la partie du royaume de France contrôlée par le souverain Valois durant la seconde phase de la guerre de Cent Ans[4], le reste du pays étant sous domination du duc de Bourgogne ou du roi d'Angleterre dans le cadre de la double monarchie franco-anglaise[5].
En réalité, le « royaume de Bourges » n'a jamais existé en tant que tel. Charles VII était reconnu par la moitié du royaume de France, loin du « royaume croupion » suggéré par le qualificatif censé exprimer sa faiblesse ainsi que le mépris affiché par ses adversaires. Le souverain disposait donc d'un espace bien plus important, jusque très loin à l'intérieur de la moitié méridionale du royaume. De surcroît, il résidait davantage en Touraine que dans la capitale du duché de Berry.
La construction historique de la formulation « royaume de Bourges » se développe tardivement au XIXe siècle. Bien que discutable, l'expression continue d'être employée occasionnellement par certains auteurs[6],[7].
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Hélary 575