Un tour de la fonction de compression de SHA-1 : A, B, C, D, E sont des mots de 32 bits ; <<<n désigne une rotation des bits par décalage de n bits vers la gauche ; F est une fonction (non linéaire sur le corpsF2 des booléens) qui dépend du numéro de tour t ; ⊞ est l'addition modulo 232 (l'addition des entiers machines non signés de 32 bits), qui est non linéaire sur F2 ; Kt est une constante (32 bits) qui dépend du numéro de tour t ; Wt est un mot de 32 bits qui dépend du numéro de tour t ; il est obtenu par une procédure d'expansion à partir du bloc de donnée (512 bits) dont le traitement est en cours.
SHA-1 n'est plus considéré comme sûr contre des adversaires disposant de moyens importants. En 2005, des cryptanalystes ont découvert des attaques sur SHA-1, suggérant que l'algorithme pourrait ne plus être suffisamment sûr pour continuer à l'utiliser dans le futur[2]. Depuis 2010, de nombreuses organisations ont recommandé son remplacement par SHA-2 ou SHA-3[3],[4],[5]. Microsoft[6], Google[7] et Mozilla[8],[9],[10] ont annoncé que leurs navigateurs respectifs cesseraient d'accepter les certificats SHA-1 au plus tard en 2017.