La dénomination nihontō (日本刀 : 日本, Nihon, Japon + 刀, tō, lame, litt. « lame japonaise », par extension sabre japonais), désigne l'ensemble des armes blanches fabriquées au Japon.
Dans la culture japonaise, plus que de simples armes, les nihontō sont considérés à la fois comme des œuvres d'art[1] et comme un symbole religieux[2]. Aussi, ils prennent une part importante dans l'histoire[3] et la culture japonaise. Actuellement, 122 sabres japonais allant de la période Kofun à la période Muromachi possèdent le statut de Trésor national[4],[5].
Les épées japonaises (tsurugi) apparaissent au début de la période Yayoi[6], elles sont droites, à double tranchant et forgées d'une seule pièce[3]. Les premières sont en bronze[7],[8] mais sont remplacées peu à peu par l'acier pendant les périodes Yayoi[9] et Kofun. Il faut attendre le milieu de l'ère Heian pour voir les premiers sabres courbes à simple tranchant dénommés wantō[3]. L'uniformisation des techniques de forge à base de tamahagane est généralement situé fin Heian, aboutissant finalement au sabre tel que nous le connaissons.
Actuellement, le terme nihontō regroupe toutes sortes d'armes[3] telles que le fameux katana, le tachi, le wakizashi, le naginata, la yari et bien d'autres[10].
La classification des nihontō est organisée selon l'utilisation, les formes, les périodes[11] et les écoles[12].