Sans bureau fixe

L’expression sans bureau fixe (ou SBF, expression tirée d'une analogie à « sans domicile fixe » ou SDF) se réfère aux personnes ne disposant pas d'un emplacement de travail attitré sur un site de l'entreprise qui l'emploie.

Dans les grandes et moyennes entreprises et au sein de collectivités, cela se caractérise par le « free seating », « desk sharing », « flexoffice » ou « bureau à la demande », où il y a moins de bureaux que d’employés. Ainsi, une partie des bureaux n’est pas attribuée mais partagée par plusieurs personnes selon les besoins. Cette pratique a débuté en France dans les années 1990, sous le nom de bureau à temps partagé, chez Andersen Consulting pour des salariés fréquemment en déplacement chez des clients[1]. Au départ se sont les employés les plus mobiles qui y ont recours[2]. Le développement de ce mode d'organisation est lié à l'extension du télétravail.

L'évolution pour des raisons financières de l'open Space vers l'organisation en « flex office » ou « bureau à la demande », où plus aucun bureau n'est affecté individuellement, fait des salariés des « sans bureau fixe »[3].

  1. Nicole Vulser, Andersen Consulting inaugure le bureau à temps partagé, sur LesÉchos.fr, 9 novembre 1995
  2. Elsa Fayner, « Le « free seating » ou la liberté de ne plus avoir de siège au boulot », sur Rue89, nouvelobs.com, .
  3. Francine Aizicovici, « Alcatel-Lucent fait de ses ingénieurs des "sans bureau fixe" », sur Le Monde, .

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