Scandale Life Esidimeni | ||
Type | Scandale politico-médiatique | |
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Pays | ![]() |
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Localisation | Province de Gauteng | |
Coordonnées | 26° 16′ 15″ sud, 28° 06′ 44″ est | |
Cause | Négligences, transfert de patients atteints de pathologies mentales vers des installations inadaptées | |
Date | ||
Bilan | ||
Blessés | 1 500 personnes affectées | |
Morts | 144 | |
Géolocalisation sur la carte : Afrique du Sud
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Le scandale Life Esidimeni fait suite à la révélation, en 2016, de la mort de 144 personnes dans des établissements psychiatriques de la province de Gauteng en Afrique du Sud, de causes diverses, mais qui peuvent être rapportées à la famine et la négligence.
Le drame tire son nom de l'entreprise Life Esidimeni, filiale de Life Healthcare Group (en), prestataire de soins de santé privé sud-africain, qui voit près de 1 500 de ses patients, atteints de troubles psychiatriques, être retirés des cliniques où ils étaient soignés au premier semestre 2016. Les patients sont transférés en vertu d'un plan gouvernemental, le Projet « Marathon de la santé mentale », dans des centres de soins moins chers, dont beaucoup s'avèrent être non agréés et manquant cruellement de ressources. Les mauvais traitement qui s'ensuivent provoquent la mort de 144 personnes[1], et plus de 1 500 patients sont affectés.
Le désastre est surnommé « la plus grande violation des droits de l’homme depuis l’avènement de la démocratie »[2],[3], et provoque des débats politiques importants dans le pays[4],[5],[6]. En 2021, aucune accusation de nature criminelle n'est ouverte contre des personnes impliquées, mais une enquête judiciaire concernant les causes des décès est en cours.