Le sentientisme, également appelé sentiocentrisme ou sentio-centrisme, est une théorie éthique qui place les individus sentients au centre des considérations morales. La sentience désigne ici la capacité à ressentir des expériences subjectives, en particulier du bonheur ou de la souffrance.
Les sentientistes considèrent que les humains ne sont pas les seuls individus sentients à avoir des intérêts qui doivent être pris en compte[1]. Ils estiment que le fait d'avoir un biais en faveur de sa propre espèce constitue une forme de discrimination arbitraire appelée spécisme. Le sentientisme s'oppose à la philosophie de l'anthropocentrisme[2].