Socca | |
Socca traditionnelle de la cuisine niçoise, d'un bar-restaurant du cours Saleya du Vieux-Nice. | |
Lieu d’origine | Nice ( France) |
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Date | Moyen Âge |
Place dans le service | Encas, cuisine de rue, apéritif |
Température de service | Chaude |
Ingrédients | Farine de pois chiche, huile d'olive |
Mets similaires | Var : cade ; Ligurie : fainâ, farinata ou farinata di ceci ; Sassari : fainé ; Sicile : panelle ; Toscane : cecina, torta di ceci; Gibraltar : calentita ; Algérie : karantika ou garantita ; Uruguay et Argentine, fainá |
Classification | Cuisine niçoise, cuisine provençale, cuisine de la Provence méditerranéenne |
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La socca est une spécialité culinaire traditionnelle de la cuisine niçoise, à base de farine de pois chiche et d'huile d'olive[1], cuite et dorée au four à bois, consommée en particulier à Nice[2],[3], Menton, Antibes et Cannes. On trouve des préparations similaires comme la farinata de la cuisine italienne (Ligurie, Toscane, Ombrie) ou la belecàuda (« belle et chaude ») dans le sud du Piémont, ou la cade (aphérèse du provençal pascada[4]) dans la région de Toulon et d'Hyères dans le Var[5].
On retrouve aussi un plat similaire en Algérie, la karantika, ainsi qu'au Maroc sous le nom de kalanti dans la région de Tanger et Tétouan. Il est appelé karan dans la région d'Oujda. Les colons espagnols ont introduit ce plat de la cuisine de rue en Afrique du Nord.