Sylvie Goulard | |
Fonctions | |
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Seconde sous-gouverneure de la Banque de France | |
– (4 ans, 10 mois et 15 jours) |
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Gouverneur | François Villeroy de Galhau |
Prédécesseur | Denis Beau |
Successeur | Agnès Bénassy-Quéré |
Ministre des Armées | |
– (1 mois et 4 jours) |
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Président | Emmanuel Macron |
Premier ministre | Édouard Philippe |
Gouvernement | Philippe I |
Prédécesseur | Jean-Yves Le Drian (Défense) |
Successeur | Florence Parly |
Députée européenne | |
– (7 ans, 10 mois et 3 jours) |
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Élection | 7 juin 2009 |
Réélection | 25 mai 2014 |
Circonscription | Ouest (2009-2014) Sud-Est (2014-2017) |
Législature | 7e et 8e |
Groupe politique | ALDE |
Successeur | Thierry Cornillet |
Biographie | |
Nom de naissance | Sylvie Anne Grassi[1] |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Marseille (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | MoDem (2007-2017) LREM (depuis 2017)[2] |
Diplômée de | Université d'Aix-Marseille IEP de Paris ENA |
Profession | Haut fonctionnaire |
Site web | sylviegoulard.eu |
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Sylvie Goulard, née Grassi le à Marseille, est une haute fonctionnaire et femme politique française, spécialiste de l'Union européenne.
Elle est conseillère du président de la Commission européenne Romano Prodi puis députée européenne de 2009 à 2017 au sein du groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe (ALDE).
Élue du Mouvement démocrate (MoDem) en 2009, puis sous l'étiquette de L'Alternative (MoDem-UDI) en 2014, elle rejoint La République en marche (LREM) en 2017 et devient ministre des Armées au sein du premier gouvernement Philippe. Un mois plus tard, citée dans l'affaire des assistants parlementaires du MoDem, Sylvie Goulard quitte volontairement le gouvernement, en invoquant le respect dû aux armées[3].
Elle est mise en examen pour détournement de fonds publics et emplois fictifs en décembre 2019. Mais celui-ci aboutira sur un non-lieu en mars 2023, à l'issue de l'instruction[4]. Le Parlement européen, après enquête administrative, a conclu à des « irrégularités mineures notées, non systématiques et non intentionnelles ». Elle remboursera les sommes que le Parlement Européen lui réclamait dans le cadre du règlement administratif de ce dossier à hauteur de 45 000 euros[5].
Sylvie Goulard est nommée seconde sous-gouverneure de la Banque de France en . L'année suivante, elle est proposée par le gouvernement français pour devenir commissaire européenne au sein de la commission von der Leyen, mais le Parlement européen rejette sa candidature, dans un contexte de controverse autour de l'emploi des assistants parlementaires du MoDem.
En décembre 2022, elle quitte la Banque de France et réintègre le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères.
En juin 2023, pendant le sommet pour un Nouveau Pacte financier mondial, Sylvie Goulard est désignée co-présidente d’un groupe international de haut niveau sur les crédits biodiversité[6] (International Advisory Panel on Biodiversity credits - IAPB).
Depuis 2023, elle enseigne aussi à l’université Bocconi (SDA)[7] comme « professor of Practice inGlobal affairs (sustainability, green finance and geopolitics). A ce titre, elle participe notamment à des projets de recherche sur la finance verte et les liens entre économie et nature / biodiversité.
En décembre 2024, Sylvie Goulard est entrée dans le conseil de la fondation de la Conférence de Sécurité de Munich (MSC), la principale rencontre européenne de géopolitique et défense[8].