Taurine | |
Structure de la taurine. |
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Identification | |
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Nom UICPA | acide 2-aminoéthanesulfonique |
No CAS | |
No ECHA | 100.003.168 |
No CE | 203-483-8 |
PubChem | 1123 4068592 |
FEMA | 3813 |
SMILES | |
InChI | |
Propriétés chimiques | |
Formule | C2H7NO3S [Isomères] |
Masse molaire[1] | 125,147 ± 0,008 g/mol C 19,19 %, H 5,64 %, N 11,19 %, O 38,35 %, S 25,62 %, |
Propriétés physiques | |
T° fusion | 300 °C 328 à 329 °C (décomposition) |
Solubilité | 50–100 g·l-1 (eau, 23,5 °C)[2] |
Masse volumique | 1,734 g·cm-3 [3] |
Propriétés biochimiques | |
Acide aminé essentiel | la taurine n'est pas un acide aminé protéinogène, mais peut être utilisée par certains organismes pour la synthèse de protéines. |
Précautions | |
SGH[4] | |
H315, H319, H335, P261, P305, P338 et P351 |
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Écotoxicologie | |
DL50 | >7 000 mg·kg-1 souris oral >7 000 mg·kg-1 souris i.v. 6 000 mg·kg-1 souris s.c. 6 630 mg·kg-1 souris i.p.[5] |
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
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La taurine est un dérivé d'acide aminé soufré dont la formule chimique est : NH2-CH2-CH2-SO3H (acide 2-aminoéthanesulfonique, dans la nomenclature internationale). C'est un composé organique largement présent dans les tissus animaux. C'est un dérivé d’acide aminé sulfuré, il n'est donc pas utilisé dans la synthèse des protéines. En tant que dérivé d'acide aminé, il est cependant essentiel pour les bébés prématurés et les nouveau-nés humains, il est abondant dans le cerveau, les seins, la vésicule biliaire et les reins[6].
Découverte dans la bile de bœuf ou de taureau en 1827 par les scientifiques allemands Friedrich Tiedemann et Leopold Gmelin[7], son nom vient du mot latin : taurus (taureau).