Date | Octobre et novembre 1972 |
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Localisation |
Bureau des affaires indiennes Washington, D.C. |
Participants | Populations autochtones des États-Unis et du Canada |
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Revendications | Souveraineté des Amérindiens |
Types de manifestations | Occupation |
Populations autochtones des États-Unis et du Canada | Gouvernement fédéral des États-Unis |
Le Trail of Broken Treaties (aussi connu sous le nom de Trail of Broken Treaties Caravan[1] et de Pan American Native Quest for Justice[2]) est une caravane d'Amérindiens et d'organisations de Premières Nations qui a démarré en 1972 sur la côte ouest des États-Unis et s'est terminée dans le bâtiment du Bureau des affaires indiennes, au Capitole, à Washington D.C. Les participants appelaient à la restauration de l'autorité des tribus dans la création de traités, l'abolition du Bureau des affaires indiennes, et l'investissement dans l'emploi, le logement et l'éducation des populations amérindiennes[3].
La manifestation a rassemblé de nombreux Amérindiens tout au long du voyage, la caravane étant décrite comme « longue de plus de six kilomètres et rassemblant 700 activistes de plus de 200 tribus et de 25 États » lorsqu'elle quitta St Paul dans le Minnesota pour Washington D.C[4].
L'American Indian Movement, l'Assemblée des Premières Nations canadienne (anciennement the National Indian Brotherhood[5]), le Native American Rights Fund, le National Indian Youth Council, le National American Indian Council, le National Council on Indian Work, le National Indian Leadership Training, et l'American Indian Committee on Alcohol and Drug Abuse font partie des huit organisations ayant financé la caravane[6]. À Minneapolis, au quartier général de l'American Indian Movement (AIM), les activistes ont établi une liste de vingt revendications (Twenty-Point Position paper) pour définir précisément leurs exigences[7],[8].