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Exemple de cartographie des corridors biologiques (littoral de l'île de Porto RicoCorridor forestier, Pontal do Paranapanema (Brésil, Ouest de l'État de Sao Paulo) dans un contexte d'artificialisation, fragmenté à deux reprisesLocalement, des aménagements en tunnels permettent de conserver des zones vertes continues, jouant le rôle d'écoducs. Ceux-ci permettent à de nombreuses espèces de traverser les axes de transports, souvent très fréquentés aux abords des villes (ici le Tunnel Mrázovka à Prague en République tchèque).
On peut classer les trames vertes en deux catégories :
Un réseau plus ou moins physiquement connecté d'espaces verts, sans exigence ou cohérence écologiques fortes, souvent structurés autour de chemins de promenades ou randonnées ;
Un maillage écologique, local ou régional, dont la conception et le suivi s'appuient sur une approche scientifique et généralement accompagnée d'une cartographie SIG ainsi que d'indicateurs de résultats. Cette dernière catégorie est souvent le fait de villes, ou grandes agglomérations ou pays d'Europe du Nord. C'est le cas en France de la « trame verte et bleue française » en cours d'élaboration depuis la fin des années 1990 dans certaines régions, puis proposée à échelle nationale par le Grenelle de l'environnement (en 2007), préparée par la loi Grenelle I, et précisée par la loi Grenelle II.
Des approches intermédiaires existent, telle que la Trame verte et bleue de Bruxelles.
Le concept de trame verte et bleue connaît un grand succès, en Europe et en France (surtout depuis les années 2000). C'est un facteur de cohérence écologique, de coopération intercommunale environnementale[1], mais encore en appropriation par les habitants, élus, techniciens et collectivités. Pour cette raison, il semble mieux traduit dans les documents d'urbanisme (sur le papier) qu'appliqué à grande échelle ou à échelle fine sur le terrain, et en se heurtant parfois à des réglementations contradictoires ou jugées prioritaires[2] ou à une gouvernance encore très centralisée[3] qui ne facilite pas le passage des théories scientifiques de l'écologie du paysage[4] à l'action de terrain, en ville, dans les campagnes ou plus encore sur et sous la mer.
↑Drobenko, B., 2004, « L’environnement vecteur de coopération intercommunale ? », in Drobenko B. (dir.), Structures intercommunales et environnement, Les Cahiers du Crideau, Presses universitaires de Limoges, Limoges, p. 43-60.
↑Cormier, L., De Lajartre A. et N. Carcaud, 2010, « La planification des trames vertes, du global au local : réalités et limites », Cybergeo : European Journal of Geography [en ligne] URL : http://cybergeo.revues.org/23187, document 504, 24 p.
↑Prieur, M., 2006, « La décentralisation de l’environnement, introuvable ou impossible », in Foucher K. et R. Romi (sous la dir.), La décentralisation de l’environnement : territoires et gouvernance, Presses Universitaires d’Aix-Marseille, Aix-en-Provence, p. 199-211. .
↑Mougenot, C. et E. Melin, 2000, « Entre science et action : le concept de réseau écologique », Natures Sciences Sociétés, n°8, p. 20-300.