Organisation | United States Air Force |
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Constructeur | Rockwell International |
Programme | Global Positioning System |
Domaine |
Navigation satellite (en) Technologie |
Statut | Mission terminée |
Autres noms |
Navstar 11 GPS I-11 GPS SVN-11 |
Lancement |
à 02:53 Temps universel coordonné UTC |
Lanceur |
SM-65 Atlas / SGS-2 (en) (Atlas-55E) |
Fin de mission | |
Durée | 5 ans (prévue), 8,5 ans (réalisée) |
Identifiant COSPAR | 1985-093A |
SATCAT | 16129 |
Site | Vandenberg Air Force Base, Vandenberg Space Launch Complex 3 (en) SLC-3W |
Masse au lancement | 758 kg |
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Contrôle d'attitude | Stabilisation sur trois axes |
Orbite | Orbite terrestre moyenne semi-synchrone |
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Périgée | 19 829 km |
Apogée | 20 532 km |
Période de révolution | 717,9 minutes |
Inclinaison | 63,40° |
USA-10, également connu sous le nom de Navstar 11, GPS I-11 et GPS SVN-11, est un satellite de navigation américain lancé en dans le cadre du programme de développement du système mondial de positionnement, le GPS. Ce satellite a été le dernier des onze satellites du bloc GPS I (en), une première génération de satellites utilisés pour démontrer la faisabilité de ce système révolutionnaire[1].
Développé par l’armée américaine, le GPS avait pour mission première de fournir une capacité de navigation en continu et en toutes conditions météorologiques pour les forces militaires terrestres, navales et aériennes. Par la suite, ce système est également devenu crucial dans le domaine civil, avec des applications allant de la navigation récréative plaisance, aviation, randonnée au suivi de flottes de véhicules d’entreprises[2].
Construit par Rockwell International, USA-10 est un satellite stabilisé sur trois axes, équipé de roues pour orienter ses panneaux solaires et capter plus de 400 watts d’énergie. Lancé à bord d’une fusée Atlas E (en) depuis la base de Vandenberg, il a rejoint une orbite terrestre moyenne semi-synchrone en utilisant son moteur d’apogée. Bien que sa durée de vie opérationnelle ait été estimée à 5 ans, USA-10 est resté en service pendant 8,5 ans, jusqu’en . Sa mission a contribué à tester et valider les performances du GPS, ouvrant la voie à une seconde génération de satellites pour étendre la couverture et la fiabilité du système à l’échelle mondiale.