Uber | |
![]() Logo de la société. | |
![]() | |
Création | 2009[1] |
---|---|
Dates clés | Mars 2019 : Uber annonce l'acquisition de Careem pour $3,1 milliards[2] Mai 2019 : Uber est introduit en bourse |
Fondateurs | Garrett Camp Travis Kalanick Oscar Salazar |
Forme juridique | Société à capitaux privés et société anonyme avec appel public à l'épargne |
Action | New York Stock Exchange (UBER) |
Siège social | San Francisco![]() |
Direction | Dara Khosrowshahi (en) (depuis )[3] |
Activité | Technologie de l'information et covoiturage égalitaire (en) |
Produits | Voiture de tourisme avec chauffeur |
Filiales | Uber Eats |
Effectif | 6 700[4] |
SIREN | 539454942 |
Site web | www.uber.com |
Capitalisation | 70 813 millions USD en février 2020 |
Chiffre d'affaires | $31,87 milliards (2022) |
Bilan comptable | 23,4 G$ () |
Résultat net | -$9,14 milliards (2022) |
modifier - modifier le code - voir Wikidata ![]() |
Uber, anciennement UberCab[1], est une multinationale américaine centrée autour d'une application mobile de mise en contact d'utilisateurs et principalement de voiture de transport avec chauffeur (VTC). Depuis quelques années, Uber est également active dans la livraison à domicile de repas. Elle a été fondée par Garrett Camp et Travis Kalanick. L'entreprise est basée dans la ville californienne de San Francisco, aux États-Unis. Le groupe est coté au New York Stock Exchange.
Organisant initialement une activité commerciale régulière de vente de service de transport avec chauffeur travaillant en tant qu'indépendant, la société fait l'objet de nombreuses polémiques. Des controverses relatives aux techniques managériales en vigueur dans l'entreprise, qui favoriseraient l'agressivité, le sexisme, et les discriminations, ont porté atteinte à la réputation de Uber, entraînant la démission de son fondateur Travis Kalanick en 2017. D'autres controverses portent sur ses pratiques, où la libre concurrence qu'elle défend se heurte à des accusations de concurrence déloyale et de travail dissimulé de la part des pouvoirs et des professionnels qui se réclament du respect de la réglementation sociale, fiscale et administrative en vigueur. En particulier, ses chauffeurs ne sont pas liés à la société Uber par un contrat de travail, ne sont donc pas salariés et ne sont donc pas couverts par les cotisations sociales pour les assurances maladies, chômages, retraites. En France, ils sont souvent sous le statut de micro-entrepreneur. Engagée dans un développement rapide, à la fois géographique et via la gamme des services proposés, la société Uber a vu certaines de ses activités interdites dans plusieurs villes ou pays du monde.
L'extension du concept à plusieurs secteurs économiques est à l'origine du principe dit de l'ubérisation[5]. Cette tendance de l'économie à la tâche est contestée dans de nombreux pays et fait l'objet de procès.