+VLFBERH+T | |
Présentation | |
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Pays d'origine | Empire Franc |
Type | Épée |
Époque | vers l'an 1000 |
Utilisateur(s) | Vikings, Francs |
Accessoire(s) | Bouclier |
Fabricant | inconnu |
Poids et dimensions | |
Masse | 900 g |
Longueur du manche | environ 10 cm |
Longueur de la lame | environ 80 cm |
Caractéristiques techniques | |
Matériaux | Acier au creuset, Soudage bord à bord, Faux Damas |
Classification d'Oakeshott | type X |
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Ulfberht est l'inscription damasquinée la plus fréquente du Haut Moyen Âge[1] sur une série d'épées des années 800 - 1000, retrouvées principalement en europe du nord[2]. "Ulfberht" est un prénom en vieux-francique, ce qui pourrait traduire l'origine de ces épées. Il est aujourd'hui connu que ce nom n'est pas celui du forgeron, mais plutôt d'un superviseur dans la production d'épée, et qui occupait une position dans le clergé ou la noblesse[1].
Les épées dites Ulfberht, bien qu'utilisant des techniques de manufacture variées, sont souvent singularisées pour l'utilisation d'un creuset, dans un contexte historique ou la plupart des épées étaient encore produites via soudage bord a bord, aussi connu sous le nom de "Faux Damas"[3].
171 épées environ ont été retrouvées, mais quelques dizaines seulement ont été prouvées authentiques[4]. Les plus anciennes épées datent de 850 environ[5]. L'épée ici à droite est une contrefaçon datant des années 1000. Celles-ci sont facilement repérables du fait du placement des croix grecques ; en effet, sur une authentique, les croix sont placées de cette façon : +VLFBERH+T, contrairement aux copies, qui sont annotées +VLFBERHT+[6].