UraMin | |
Création | |
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Action | Bourse de Toronto |
Société mère | Areva (depuis ) |
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UraMin est une entreprise canadienne d'exploration minière de l'uranium cotée à la bourse de Toronto à partir de et rachetée par la multinationale française Areva (devenue Orano) le pour 1,8 milliard d’euros, afin de sécuriser son approvisionnement en uranium.
En 2006, le cours des combustibles nucléaires augmente fortement. Uramin achète au cours de l’hiver des gisements d'uranium en Afrique, mais ceux-ci se révèlent en 2008 inexploitables. Cela participe à mettre en difficulté Areva qui se retrouve à court de combustible pour ses clients, d’autant que le cours de l’uranium chute finalement en 2011 faisant perdre toute sa valeur à Uramin.
L’offre publique d'achat d’Uramin par Areva de 2007 marque le début de l’« affaire UraMin ». Ce scandale politico-financier impliquant des entrepreneurs et responsables politiques français, canadiens et africains est révélé par la presse au début des années 2010. Les services de renseignement, l'Assemblée nationale, la Cour des comptes et la justice française enquêtent sur différents volets du dossier. Peu à peu, les révélations d’espionnage, de corruption, de fraude, et de conflits d’intérêts s'accumulent dans la presse.
Pertes incluses, Uramin a coûté plus de 3 milliards d'euros à Areva. La présidente d'Areva Anne Lauvergeon est limogée en 2011.