Prévention | Encourager les signalement, Sensibilisation à la législation, Renforcement des lois, Sensibilisation, promouvoir l'égalité des sexes |
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Traitement | Thérapie cognitivo-comportementale TCC, Psychothérapie psychodynamique intensive et brève, Thérapie centrée sur les émotions, Groupe de soutien, Thérapie de groupe, Anxiolytique |
CIM-10 | T74.3 |
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CIM-9 | 995.82 |
MeSH | D000085202 |
La violence psychologique, dite aussi violence morale, violence mentale, ou violence émotionnelle, est une forme de violence ou d'abus envers autrui sans qu'une violence physique soit mise en œuvre directement[3]. Elle se produit dans les situations dans lesquelles des individus importants dont dépendent des personnes les disqualifient, les humilient[4], les discriminent[5],[6], les maltraite[7], les soumettent à leur volonté ou les subordonnent dans différents aspects de leur existence qui affectent leur dignité[4], leur estime de soi et leur intégrité psychologique[8],[6] et morale, ou la sous-estimation de l'intelligence[9], ou tout autre comportement pouvant réduire le sentiment d'identité[9], c'est également une forme de violence domestique et familiale[10],[11].
Lorsqu'une relation s'établit entre deux personnes, qu'elle soit horizontale ou verticale où l'une a du pouvoir sur l'autre, une responsabilité émotionnelle[12] commence à exister, où il faut savoir que toute action, intentionnelle ou non, peut générer de la violence émotionnelle.
Des exemples de violence psychologique sont les suivantes : la misère émotionnelle, l'abandon émotionnel, le manque d'empathie, la disqualification, la violence verbale[11], les insultes, le harcèlement[6], les menaces[13], le contrôle excessif, Intimidation, l'extorsion émotionnelle, le blâme, la pression économique, le sarcasme, la coercition, la critique destructrice, le discrédit des liens du sujet (disqualification de son amis, famille ou partenaire), l'isolement émotionnel[4], le ridicule et tout type de punition autre que physique.
Ce type d’abus peut rendre une personne phobique ou lui causer une angoisse mentale incalculable. Cela peut se produire de plusieurs manières, notamment :
La violence psychologique peut être accompagnée ou non de violence physique, mais lorsqu'il y a violence physique, elle est toujours combinée à une violence psychologique[14]. Cette violence peut résulter en un traumatisme psychologique, pouvant inclure anxiété, dépression chronique, ou trouble de stress post-traumatique[15],[16]. La violence psychologique ne concerne pas uniquement des agissements propres aux hommes envers les femmes[réf. nécessaire]. Même si les violences commises par des femmes sont minimes en pourcentages, elles existent et les victimes sont toutes aussi légitimes. Les enfants en sont aussi massivement victimes, au point que des études récentes la considèrent comme « la norme » dans le monde moderne[17],[18] ; les enfants peuvent subir une violence morale directe mais aussi souffrir d'en être témoins. Enfin, cette violence est également très présente au travail, notamment de la part de « supérieurs » envers leurs « inférieurs », particulièrement sous la forme de harcèlement moral[19].
Les cliniciens et les chercheurs ont proposé différentes définitions[4] de la violence psychologique[20]. Selon les recherches actuelles, les termes « violence psychologique » et « violence émotionnelle » peuvent être utilisés de manière interchangeable, à moins qu'ils ne soient associés à la violence psychologique[21]. Plus précisément, la « violence émotionnelle » désigne toute violence de nature émotionnelle plutôt que physique. Elle peut inclure des violences verbales[22] et des critiques constantes[23], ainsi que des tactiques plus subtiles comme l'intimidation, humiliation, harcèlement, ou la manipulation[24]...) et le refus de se faire plaisir. Cette violence se produit lorsque quelqu'un utilise des mots ou des actions pour essayer de contrôler l'autre personne[22],[25], pour lui faire peur ou l'isoler, ou pour essayer de briser l'estime de soi de quelqu'un.