Les West Memphis Three (« Les trois de Memphis West ») sont trois hommes accusés et condamnés en 1994, alors qu'ils sont adolescents, pour les meurtres en 1993 de trois garçons à West Memphis en Arkansas aux États-Unis. Damien Echols est condamné à la peine de mort, Jessie Misskelley, Jr. à l'emprisonnement à perpétuité plus deux peines de prison de 20 ans, et Jason Baldwin à l'emprisonnement à perpétuité. Pendant le procès, l'accusation avance que les victimes, toutes âgées de 8 ans, ont été tuées dans le cadre d'un rituel satanique[1],[2],[3].
En 1996, alors que la chaîne télévisée HBO souhaitait réaliser un documentaire dans le but de comprendre pourquoi trois jeunes hommes ont massacré des enfants, les membres de l’équipe de tournage, au fil des nombreuses discussions, ont commencé à avoir des doutes concernant la culpabilité présumée des trois adolescents. La production a alors pris la décision de modifier le sujet de son enquête et sort Paradise Lost: The Child Murders at Robin Hood Hills, un reportage très critique envers les autorités et plaidant en faveur de l’innocence de Damien Echols et ses amis.
À la suite de cette diffusion, une femme, Lorri Davis, met en place un comité de soutien. De nombreuses célébrités telles que Pearl Jam, Patti Smith, Ozzy Osbourne, Robert Smith (chanteur de The Cure), le rappeur Ice-T ou encore Joe Strummer (chanteur du groupe punk The Clash), persuadées de l'innocence des trois hommes, se joignent au combat[4]. Johnny Depp passera également de nombreuses heures à s'entretenir avec Damien Echols.
En , de nouveaux indices légaux ont été présentés ; un rapport a été émis conjointement par l'État de l'Arkansas et les avocats de la défense. Il est mentionné dans ce rapport : « Bien que presque tout le matériel génétique recueilli sur la scène de crime appartienne aux victimes, une partie ne peut être attribuée aux victimes ou aux accusés[trad 1]. »
Le , la défense remet un Second Amended Writ of Habeas Corpus (littéralement, « deuxième ordonnance corrigée d'Habeas corpus »), mettant en avant les nouveaux indices[5]. La Cour suprême de l'Arkansas entend à nouveau les arguments de la défense et de la poursuite en 2010[6] et les West Memphis Three passent alors une entente avec le procureur. Le , ils font un plaidoyer Alford[note 1], ce qui leur permet de faire valoir leur innocence tout en reconnaissant que la poursuite détient suffisamment de preuves pour les faire condamner. Le juge David Laser accepte les plaidoyers et condamne les trois hommes au temps déjà fait en prison. Ils ont été relâchés avec sursis de 10 ans, ayant été emprisonnés 18 ans et 78 jours[11]. Damien Echols fait paraître ses mémoires en 2014 : La Vie après la mort.
« The prosecution said the slayings might have been part of a satanic ritual. »
« Prosecutors claimed the killers sexually mutilated the boy in a satanic ritual. »
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